Le plus vieux cinéma
du monde, le livre

La Ciotat, les derniers instants de l’Eden-Théâtre originel vus par sept photographes :
Kaïtzà Camus, Lucile Estoupan-Pastré,
Denys Pastré, Fred Pereira, Bernard Plossu, Christian Ramade, Olivier Reynaud

Un livre de Agathe Rescanières
Préface de Frédéric Beigbeder
Textes en Français / Anglais, traduction de Monique Laurent
“L’Eden, doyenne du cinéma mondial”, par Michel Cornille, Président de l’association Les Lumières de l’Eden
Broché – 88 pages intérieures. 60 photographies
format 210 x 280 mm
ISBN 978-2-9545446-0-1

Feuilleter

Nouveau prix : 20 €
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Point de vente : Cinéma Eden-Théâtre La Ciotat

Photo © Olivier Reynaud – 2011

De gauche à droite : Olivier Reynaud, Lucile Estoupan-Pastré, Fred Pereira, Agathe Rescanières, Bernard Plossu, Christian Ramade, Kaïtzà Camus, Denys PastréPhoto © JL Pugliesi / Denys Pastré – 2013

Les clés de l’Eden, par Agathe Rescanières

2009. Je viens de m’installer à La Ciotat. En grande cinéphile, je n’ignore pas que La Ciotat est LA ville de « l’entrée du train en gare… » l’un des tout premiers films de l’histoire du cinéma. Ce que j’ignore en revanche, c’est ce trésor qu’elle recèle : l’Eden-Théâtre, la plus vieille salle de cinéma du monde. Elle est encore là, telle quelle, magnifiquement marquée par le temps. Lorsque je la découvre, d’abord derrière une vitre et puis plus tard, dans ses moindres recoins, l’émotion est chaque fois plus forte.
L’Eden est trop abîmée, il faut la rénover, le projet est en cours d’étude. Les mois passent au cours desquels je crée des liens avec ceux qui l’ont sauvée : l’association La Ciotat Berceau du cinéma et son festival pour lequel je deviens une bénévole passionnée, et, bien sûr, Les lumières de l’Eden, gardienne de la mémoire du lieu.
Bientôt je travaille avec eux et l’on me confie les clés de l’Eden. J’y veille comme sur un trésor. J’ouvre ses portes aux acteurs, réalisateurs, producteurs en visite à La Ciotat, notamment lors du Festival du premier film. Chaque fois lorsqu’ils découvrent la salle, je reconnais dans leurs yeux l’émerveillement qui fût le mien la première fois, et ce partage me comble. Quelques photographes saisis par la beauté du lieu y viennent et y reviennent, je les accompagne. Il faut fixer tout ça avant que cela ne disparaisse…

2013. L’Eden originel n’existe plus, il renaîtra en octobre. Les photographies réunies dans cet ouvrage ont en majorité été prises dans les derniers mois précédant le début du chantier. J’ai tissé avec chacun des sept photographes qui m’ont fait l’honneur de mettre à ma disposition leurs images un lien particulier autour de notre attachement commun à ce lieu que nous savions amené à disparaître. Chacun y a mis de soi, chaque univers est unique. Merci à eux pour leur confiance et leur talent. Jetons ensemble un dernier coup d’œil sur ce vieil Eden, et tournons nous vers l’avenir.

The keys of the Eden-Theatre, by Agathe Rescanières

2009. I have just settled in La Ciotat. As a cinema lover, I know that La Ciotat is THE town of “the arrival of a train in the station…” one of the first films in the history of the cinema. However, what I don’t know is that this town is hiding a treasure: the Eden-Theatre, the world’s oldest cinema. It is still here, just the same, so beautifully marked by time. When I discover the inside of the theatre, first behind a glass pane, and then later, in its remotest recesses, the emotion is stronger every time. The Eden-Theatre is in very bad condition, it needs restoring; the project is under way. Months go by and I become acquainted with the people who helped save the place: the associations “La Ciotat berceau du cinéma” and its festival for which I do voluntary work, and of course “Les Lumières de l’Eden”, in charge of keeping alive the memory of the place. Soon I start working for them and I am entrusted with the keys of the Eden-Theatre. I watch over it as over a treasure. I open its doors for actors, film makers or producers visiting La Ciotat, especially during the Festival of the first film. Each time they discover the inside of the theatre, I can see in their eyes the same amazement I felt the first time I saw it and sharing this fills me with great satisfaction. Some photographers, moved by the beauty of the place, pay a first visit, then a second… and I accompany them. We must keep a trace of all this before it disappears…

2013. The original Eden-Theatre no longer exists, it will come back to life in October. Most of the pictures in this book were taken during the last months before work began on the site. These seven photographers did me the honour of giving me their pictures and a special bond has been woven between us through our common attachment to this place which we knew was bound to disappear. Each one of them has left their mark, each universe is unique. A thankyou to all of them for their trust and talent. Let’s take a last look at this old Eden-Theatre and then let’s turn to the future.